• Le début...
    Suite à ses 2 infections urinaires, tout change radicalement pour moi.

    Je ressens en permanence (y compris la nuit) une douleur semblable à celle que l'on ressent lorsqu'on urine pendant une infection urinaire.

    Cette douleur quotidienne augmente avec certains stimuli .... Les vibrations des véhicules, bien sur le contact physique, les vêtements près du corps, les bains........

    Petit à petit mais avec une rapidité assez étonnante, "Mme douleur" m'empêche de prendre le bus, de rester assise, de marcher, me fait pleurer tellement elle est forte.

    Mon formateur m'a souvent renvoyée à la maison parce qu'il trouvait que j'étais trop "malade" pour suivre les cours....

    Et moi je ne savais pas ce qu'il se passait....

    Vraiment par hasard et après avoir essayé tous les gynécologues de la ville où j'habitais (et des alentours), je me résigne à aller voir la dernière installée.

    Celle-ci m'examine : et me dit : "Je ne comprends pas. Tout est normal". Elle me prescrit des examens très complets : biopsie, dosage hormonal, bilan sanguin.... Etc...)

    Et pendant que je subi tout cela, elle cherche, elle se renseigne..........


    Et nous, nous nous interrogeons : "Est ce qu'il y a quelque chose que nous faisons mal dans l'amour??????"



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  • Le miracle????
    Mais voilà il y a un peu plus de 2 ans je rencontre mon amour . Au début nos relations sexuelles sont presque normales...

    Dans le sens ou je ressens du désir pour cet  homme qui m'aime comme je suis pour le meilleur et surtout pour le pire (à venir)....

    Presque normales dans mon langage, ça veut dire que je n'ai des brûlures qu'après l'amour et qu'au début elles s'estompent au bout d'une journée...

    Et puis au bout d'un mois, je déménage et attrape 2 cystites d'affilée!

     Et là commence la véritable descente aux enfers...

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  • Il y a donc 3 ans et demi, à mon avis véritablement atteinte de vestibulite vulvaire, j'arrête la pilule, achète de la crème hydratante au calendula et essaie de soigner toutes mes douleurs.

    Au bout d'un an, j'étais dans un état lamentable. En effet l'arrêt de la pilule provoquait chez moi des montées d'acnés énormes, une prise de poids vertigineuse, malgré un régime suivi par un diététicien et du sport régulier, et pire que tout des symptômes identiques à ceux que j'avais avant de me faire opérer de mon kyste à l'hypophyse il y a 10 ans).

    Avec ma gynécologue nous avons donc décidé de reprendre la pilule.... Et moi j'ai commencé à me dire : "tu n'es pas faite pour être heureuse en couple", "tu finiras ta vie toute seule".... Et à me poser des questions : "qu'est ce qui cloche avec ta vie sexuelle?", "Pourquoi tout se déroulait à merveille jusque là?", "est ce que c'est une maladie qui provoque tout celà?"... Et bien sur aucune réponse...

     
    Poussée par la peur, il y a 2 ans et demi, je rencontre donc un autre homme avec lequel je teste les préservatifs en silicone (de nouveau) et toujours avec des douleurs.
    Mal dans ma peau (au sens propre comme au sens figuré) et dans mon couple : je me sépare à nouveau et me dis que ma vie sexuelle et sentimentale ont besoin de souffler un peu plus....

    Qu'elle autre explication je pouvais avoir ???


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  • Je me lance!
    Voilà aujourd'hui j'ai 31 ans (et quelques poussières) et la souffrance est tellement usante, que dans les moments de découragement, j'ai le sentiment de la vivre depuis toujours.
    Les mots de "vestibulite vulvaire" n'ont été prononcés qu'il y a 2 ans environ.
    Mais les souffrances et les signes avant coureurs remontent à bien plus loin.
    Au début (il y a 8 ou 9 ans) c'était des douleurs de temps en temps lors des rapports... une sensation pas très agréable de brûlure qui s'estompait assez rapidement après les rapports.

    Par la suite les choses ont lentement augmentées. Il y a 6 ans et demi, j'ai commencé par me rendre compte que j'étais allergique au latex et que par conséquent les rapports avec des préservatifs classiques étaient très douloureux.

    A cette époque là, j'allais à la piscine 2 fois par semaine et lorsque j'allais chez le ou la gynécologue on me disait "Je ne vois pas de mycose vraiment déclarée mais comme vous avez la peau très fine et que vous allez à la piscine c'est surement une mycose"!
    Et hop : crème, gel intime désinfectant, crème anti mycose et ovule, anti bio... etc...

    Puis il y a 4 ans et demi j'ai rencontré un homme qui vivait très mal sa sexualité. Il l'avait entièrement basée sur les films pornos et était très complexé par la taille de son sexe. Là, j'ai eu des douleurs très importantes pendant les rapports.

    Evidemment, les gynécos que nous avons consultés ensemble ont dit que c'était dans la tête de monsieur.
    Toujours est il que j'avais de plus en plus mal et que les traitements genre : lait de "Pévaryl" pour les 2 partenaires ne me soulageaient pas et asséchaient sa verge.
    Cette relation a pris fin rapidement au bout d'un an.



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  • Je dois vous avouer qu'une fois ces généralités posées, je ne sais pas où commencer mon récit....
    Peut être parce que je ne sais pas exactement quand tout à commencer..... Je devrais dire basculer...

    Je me rends compte en écrivant ces quelques lignes que finalement cette maladie nous amène à nous questionner en permanence et sur des sujets bien différents....

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