• Le vaginisme (trouble sexuel se caractérisant par une contraction involontaire des muscles du vagin) et les vulvodynies (maladies de la vulve dont les causes sont encore inconnues) sont des maux qui touchent les femmes dans leur sexualité. Toute pénétration étant impossible ou extrêmement douloureuse, les femmes qui en souffrent éprouvent souvent honte et culpabilité face à ce qu’elles ressentent comme une impuissance.

    Créée à Guingamp le 29 octobre 2009, l’association Les Clés de Vénus a pour objet d’informer le grand public et les professionnels de santé sur le vaginisme et les vulvodynies. Elle souhaite soutenir les femmes qui en sont frappées et les guider vers la guérison. Elle s’adresse également à leurs partenaires, naturellement affectés.

    Les projets d’action de l’association sont nombreux :
    - créer un site internet d’information traduit en plusieurs langues (déjà en construction),
    - mettre en relation les professionnels de santé avec les femmes touchées par ces maux,
    - organiser des conférences avec des professionnels de santé,
    - rédiger un périodique à l’intention des adhérents,
    - mettre en place un courrier des lecteurs,
    - faciliter l’achat de dilatateurs aux adhérents ayant de faibles revenus,
    - mettre à disposition des adhérents des ouvrages et revues pour mieux comprendre ces maux, par la création d'une bibliothèque mobile.
    D’autres projets verront le jour, au fur et à mesure de leur élaboration par le Conseil d’administration…

    Mais nous ne pouvons rien faire sans vous ! Sans adhérent, l’association ne serait qu’une coquille vide. L’adhésion n’est pas réservée aux malades : proches, professionnels ou simples intéressés, vous êtes les bienvenus ! Rassurez-vous, votre anonymat sera préservé. Votre cotisation annuelle permettra de financer les différentes actions de l'Association, ainsi que ses frais de gestion courante (frais bancaires, site internet, boite postale...) Un tarif réduit est mis en place pour les personnes aux faibles revenus.

    Pour adhérer ou faire un don, veuillez contacter l’association par email. Une note explicative ainsi qu’un formulaire d’adhésion vous seront adressés.
    Nous espérons vous compter bientôt parmi nous ! 

    Contacts
    Association « Les Clés de Vénus »
    Président : Aurélie BOTTE
    Siège social : Guingamp
    Mail : lesclesdevenus@gmail.com

    Cotisations :
    Plein tarif : 25 €
    Tarif réduit : 15 € (étudiant, bénéficiaires du Rsa ou d'autres revenus sociaux)
    Une réduction sur la première cotisation sera accordée à toutes celles qui feront don de leurs anciens dilatateurs à l'Association.

    Une permanence téléphonique est à votre disposition, tous les jeudis de 12h à 14h et tous les lundis de 18h à 20h au 04 68 64 34 45.


    8 commentaires
  • Quand l’amour fait mal... Nombreuses sont les femmes à souffrir durant et après un rapport sexuel et ce, sans qu’il y ait d’infection ou d’allergie, et malgré un bilan gynécologique parfait. Et si la vestibulite était responsable ?

    C'est quoi, la vestibulite ?

    Si le vestibule est la pièce d'entrée d'une maison, c'est aussi la partie en forme de U qui entoure le vagin à l'intérieur des grandes lèvres. La vestibulite est une inflammation de cette « porte d'entrée ».

    Une douleur très intense et persistante lors de la pénétration, ayant comme conséquence une inflammation de la muqueuse et la contraction des muscles du périnée.

    La vestibulite n'est pas détectable lors d'un frottis et seul un spécialiste peut, à l'aide d'un coton tige, la détecter en appuyant sur... le vestibule.

    C'est le test « Q-tip » que vous pourrez reproduire chez vous.

    Ça touche qui ?

    Plus de 25% des femmes ont, auront, ou ont eu une vestibulite.

    Cette souffrance, qui n'est pas une maladie, peut quelquefois être psychologique mais reste un mystère pour la plupart des médecins qui ignorent ce symptôme.


    Les causes de la vestibulite

    Elles sont multiples.

    Aujourd'hui, aucun professionnel n'est en mesure d'indiquer sa cause exacte. Certaines femmes dites « primaires » ont ressenti des douleurs, dès leur première relation avec pénétration, ou même lors de l'utilisation d'un premier tampon périodique.


    Parmi les causes possibles : une prédisposition génétique, un nombre répété de mycoses ou champignons, un mauvais coup ou une chute, une agression extérieur comme une tentative de viol ou des attouchements non consentants...


    Dans certains cas, la présence d'une mère surprotectrice, la peur des hommes, un entourage où prime le « non dit » sur la vie sexuelle, peuvent provoquer la fermeture du muscle du vagin, comme une barrière.

    Idem chez les femmes proches de la ménopause, qui, ne lubrifiant plus suffisamment, ont souvent mal et se contractent.

    Ça se soigne ?

    Oui, en grande partie.

    On vient de le dire, une lubrification insuffisante, souvent par appréhension, amène une pénétration douloureuse. Les lubrifiants sont nombreux, n'hésitez donc pas !

    Enfin, limitez les rapports qui font mal, ceux avec pénétration, histoire de vérifier l'évolution du traitement. Limitez-vous à votre seule véritable envie... ou surtout à d'autres pratiques !


    Avant de recourir à certains extrêmes, (la prise d'antidépresseurs tricycliques ou d'anticonvulsants utilisés pour désensibiliser les nerfs), la solution vient, pour énormément de femmes, de la kinésithérapie et d'une rééducation périnéale. Grâce à cette kinésithérapie, les patientes - qui bien souvent connaissent mal leur sexe - sont désormais en mesure de localiser la douleur.


    Dans son cabinet parisien, Lucette Dubaut, kinésithérapeute spécialisée dans ce domaine depuis 6 ans, reçoit (avec son équipe) près de 250 patientes par semaine.

    Son but : le lâcher prise, pour que les femmes « puissent s'ouvrir comme des fleurs ». Elle ne muscle pas le périnée mais l'habitue à se relaxer.


    « Dans un premier temps, nous apprivoisons cette zone, avec la pointe de l'index, et nous travaillons le muscle contracté. D'abord par un simple massage sur la zone entre l'anus et le vagin et ensuite, par la technique du « contractée relâchée », nous redonnons à la femme la commande de son périnée ».


    Conseils pour gérer une vestibulite au quotidien

    Après la kinésithérapie (et même avant), il est indispensable de ne pas vous relâcher.

    Massez-vous doucement et progressivement la région du vestibule à l'aide d'un ou plusieurs doigts (20 minutes, chaque jour) et idéalement après une relation sexuelle, afin d'accélérer la cicatrisation de la peau. Un petit vibromasseur, avec lequel on pratique le même type d'étirements, peut également faire l'affaire.


    Utilisez pour cela, de l'huile pour bébé sans parfum, de l'huile d'amande douce, de l'huile d'émeu (un remède ancestral utilisé par les aborigènes d'Australie pour ses propriétés anti-inflammatoires et régénératrices), ou encore un peu de lubrifiant.


    Récemment, une patiente de Lucette Dubaut à découvert l'utilisation de l'huile corporelle au jojoba de Dermagor. Pas vraiment prévue pour ça, au départ, cette huile lui sert également de lubrifiant. Une totale réussite. Comme quoi chaque femme peut trouver « son » produit le mieux adapté.


    Rayon pratique, il faut savoir que lorsque l'on contracte, il faut que l'objet, ou les doigts qui se trouvent à l'intérieur du vagin, soient « aspirés ».

    Si doigts ou objet sont légèrement expulsé du vagin à chaque contraction, c'est que vous ne faites pas le bon mouvement et que vous « poussez » !

    Enfin, il faut toujours bien inspirer et expirer pour être détendue et ne pas contracter d'autres muscles en même temps.

    Autres Conseils...

    Certaines règles de vie ou d'hygiène peuvent également atténuer le mal : porter des sous-vêtements en coton blanc (pas de string), les laver avec une lessive sans parfum ni assouplisseur et sans ajout d'eau de javel. Éviter les vêtements trop serrés, utiliser du papier toilette blanc (là aussi sans parfum), et des serviettes périodiques en coton.


    Rayon tampon, n'hésitez pas à l'enfoncer le plus profondément possible, vous ne devez pas le sentir. Pour la toilette intime, (une seule par jour !) n'utiliser qu'un gel spécifique, que vous rincerez à l'eau. Ensuite, appliquer éventuellement une crème aux estrogènes.

    Et les hommes dans tout ça ?

    Le plus souvent patients et présents, 100 % des hommes subissent les maux de leur compagne, sans toujours comprendre. La culpabilité, ajoutée à la peur de faire mal, incite souvent monsieur à vouloir accélérer le rapport, entrainant parfois des éjaculations précoces.


    Frustrations, baisse de libido, séparations, sont malheureusement souvent aussi les conséquences de la vestibulite. Les hommes ont donc un rôle important à jouer, surtout autour de la confiance.

    Raison de plus pour consulter et surtout vous dire que faire l'amour doit être une partie de plaisir... et seulement de plaisir !

    http://www.cosmopolitan.fr/,sexe-la-vestibulite-un-mal-des-maux,2117,1044631.asp

    2 commentaires
  • Voici mes premières impressions :
    • C'est un peu cher quand même
    • la présentation du produit est très pratiques
    • l'huile d'Emeu c'est un liquide blanc nacré plutôt joli
    • elle est vraiment très simple à appliquer car elle est très liquide et entre rapidement dans les tissus (pour toutes les filles qui souffrent à la moindre douleur je trouve que c'est vraiment un plus, par rapport au Bépanthène par exemple).
    • le pouvoir cicatrisant de l'huile d'Emeu est impressionnant (je l'ai aussi utilisée sur une brulûre au bras et je suis ravie du résultat).
    Plus précisément en ce qui concerne la vestibulite, comme je le disais, l'application est possible pour toutes et c'est quand même un bon point.

    J'utilise l'huile d'Emeu, tous les jours après la toilette.

    ça me permet d'éviter les petites douleurs qui apparaissent par moment, lorsque la journée est un peu longue et que la position assise commence à peser.

    Ponctuellement, j'utilise l'huile d'Emeu après les scéances de physio et les rapports.
    Sur ce n'est pas le médicament miracle mais hônnetement ça soulage bien mes douleurs (certe elles sont minimes par rapport au plus fort de mes souffrances mais ce n'est pas une raison pour ne pas les soulager).

    Conclusion, je pense vraiment que l'huile d'Emeu est une bonne chose pour nous les filles qui souffrons de vestibulite. Il ne faut pas en attendre des miracles mais je pense que c'est un peu bête de s'en passer.
    Je pense aussi que juste après une vestibulectomie ou sur des fissures ça doit vraiment aider à la cicatrisation!
    MAIS LES FILLES AVANT DE VOUS LANCER DANS UN TEL TRAITEMENT, PARLEZ EN AVEC VOTRE SPECIALISTE!

    2 commentaires
  • Après avoir tant entendu vanté les bienfaits de l'huile d'Emeu par nos amies Canadiennes, j'ai enfin eu l'occasion de l'essayer!

    Bien sur il faut remettre les choses dans leur contexte, ce premier test intervient plus d'un an et demi après a vestibulecomie... Alors les résultats ne seront que partiels!
    En revanche, les filles n'hésitez pas à donner vos avis.

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  • J'avais envie de faire un tit article pour remercier Mlle Bébette qui a si gentillement accepté que nous l'accompagnions à la clinique avant sa vestibulectomie.
    Oui, un grand merci à toi car je suis maintenant convaincue que tendre la main aux autres permet d'avancer vers la guérison.
    Cette sorte de plongée (inattendue) et un peu forcée dans un univers qui a été le notre et qui, tout compte fait, ne fait plus du tout partie de nos vies nous a revéillé!!
    J'ai compris combien le chemin que j'avais parcouru était long et sinueux tout compte fait...
    J'ai aussi compris que toutes mes craintes, mes peurs paniques, mes angoisses ne sont pas liées à ma faiblesse mais à la maladie!

    Que de chemin, vraiment!!
    Et puis aussi je voudrais dire, pour aller jusqu'à la vestibulectomie il faut du courage, de la tenacité, de  l'espoir et si on peut avoir beaucoup d'amour autour de soit c'est encore mieux!!!

    AlorsImage hébergée par servimg.comdu fond du coeur Bébette!

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